DES RIVIERES QUI S’ECOULENT, 2023
Installation modulable, dimensions variables

(…) ; ma pauvre mémoire n’est pas un chronomètre ni un appareil de cinéma ni un phono ni aucune autre espèce de machine perfectionnée. Ça ressemble plutôt à la nature, avec des trous, des espaces déserts, des coins inaccessibles, avec des rivières qui s’écoulent pour qu’on n’y entre jamais plus d’une fois, avec des phases de lumière et d’obscurité. (dans Odile, R. Queneau, 1937)

Odile, R.Queneau, 1937

L’installation, dont le titre est tiré du texte de Queneau, est une tentative de donner forme à un espace mental où la réalité perçue s’incarne dans l’indéfinition. Jamais figée dans sa forme et perpétuellement inachevée, l’installation accueille variablement des dessins, des videos, des objets préfabriqués ou façonnés, des plantes, etc. posant la question des représentations et de ses hiérarchies, du temps, de l’effacement. L’installation se parcourt comme un espace habité.

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